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je ne sais pas

9 décembre 2005

Pierre Perret Mère Noël Paroles et Musique:

Pierre PerretMère Noël 
Mère Noël

Paroles et Musique: Pierre Perret



Quand j'écris ma p'tite bafouille
A ce bon vieux Père Noël
Je sais pas comment qu'y s'débrouille
Il est miro le paternel
Me refiler une panoplie de flic
Au lieu d'un traité d'éducation sexuelle
Ma parole y se prend les pieds dans l'arc-en-ciel
Je trouve ces procédés moches
Je ne vous le cache pas
Remettez-le dans votre sacoche
Votre képi j'en veux pas
Mais comme je m'entends mieux avec les femmes
J'ai décidé désormais
De m'adresser à la votre qu'on voit jamais

{Refrain:}
Mère Noël Mère Noël ou êtes-vous
Mère Noël Mère Noël montrez-vous
Avez-vous une mini-jupe êtes-vous un peu sexy
Est-ce que le Père Noël vous sort dans les boîtes de nuit

Mère Noël au lieu d'un flingue
Il vaudrait mieux du bon grain
Qui réchaufferait tant le burlingue
De nos copains les Indiens
De l'eau pure à la Garonne
Dans le veau un peu moins d'hormones
Ma voisine aurait moins de moustaches que son bonhomme
Mère Noël y a des drôles de types
Surveillez leurs jouets
Qu'ils aillent dans la lune en jeep
Et qu'ils nous foutent la paix
Mais tous leurs trucs nucléaires
Quand ça va nous péter dans le blair
On entendra plus jamais Erroll Garner

{Refrain:}
Mère Noël Mère Noël ou êtes-vous
Mère Noël Mère Noël montrez-vous
Etes-vous un peu infidèle
Et avez-vous le rouge aux joues
Quand un archange du ciel
Vous prend par le cou

Mère Noël Je suis bien petit
Mais déjà je comprends
Que la vérité travestie
Est un cadeau pour les grands
Moi je voudrais qu'un stylo
Pour vous faire un très beau dessin
Il ira pas au Prado
Mais ça ne fait rien
Je vous dessinerais un mariage
Quelque chose de bien
Un noir avec une blanche
Ça fera peur aux voisins
Et tous les oiseaux du monde
Leur chanteront cette chanson
Qu'en Alabama les cloches reprendront

{Refrain:}
Mère Noël Mère Noël ou êtes-vous
Mère Noël Mère Noël montrez-vous
Ressemblez-vous à la Joconde
Qui a l'air de nous dire des clous
Mais sans doute avez-vous raison de sourire de tout

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9 décembre 2005

petite histoire du père noel...

perenoelcontes

Chaque année, à l'approche de Noël, les Ho! Ho! Ho! d'un gros bonhomme vêtu de rouge retentissent sur toute la planète. Mais d'où vient ce personnage coloré dont rêvent tant de petits enfants?

Saint Nicolas est le saint patron de la Russie et, depuis plusieurs siècles, un des saints patrons des enfants. Depuis longtemps, la légende veut que le bon Saint Nicolas, le jour de son anniversaire, le 6 décembre, apporte des présents aux enfants qui ont été sages. Mais ce n'est qu'au début du XIVe siècle qu'est apparue la version moderne de ce bon Saint Nicolas.

Jusqu'en 1822, Saint Nicolas était un personnage légendaire sans vraiment de personnalité ou d'apparence distincte. On savait que c'était un vieillard généreux, mais un peu mystérieux et qui était représenté physiquement de toutes sortes de façons par les différents peuples qui le célébraient. Le professeur Clément Clarke Moore, un enseignant qui habitait à Manhattan, allait être inspiré au cours de la froide soirée du 24 décembre 1822. Il revenait chez lui en traîneau après avoir livré des cadeaux à des amis de Greenwich Village, conduit par son cocher, un Hollandais prénommé Pierre qui avait une bonne bouille sympathique.

Écrivain à ses heures, le professeur Moore se rappela soudain qu'il avait promis à ses enfants un poème en guise de présent supplémentaire pour Noël. Les traits de son cocher, joufflu, souriant et la pipe entre les dents l'inspirèrent. Sitôt chez lui, il se rua dans son cabinet de travail pour coucher les premiers vers de son poème sur du papier.

«It was the night before Christmas
And all through the house...»

C'était la veille de Noël, et rien ne bougeait plus dans la maison où l'on aurait pu entendre voler une mouche...

Après le repas du réveillon, sa femme et ses enfants se réunirent devant l'âtre pour chanter des hymnes et des cantiques comme c'était la coutume et Moore leur lut ensuite les 58 vers de son poème qui racontait comment Saint Nicolas, décrit cette fois comme un joyeux lutin grassouillet, volait au-dessus des toits dans sa calèche tirée par des rennes qu'il appelait chacun par leur nom, avant de descendre dans les cheminées pour distribuer ses présents. Le poème disait comment le vieillard, vêtu de fourrure de la tête aux pieds avait une mine réjouie, des yeux pétillants de joie, des joues roses et un nez rouge, une belle barbe blanche et un ventre rebondi. Vraiment un joyeux lutin!

Les enfants adorèrent, ce qui fit plaisir à Moore qui ne se doutait pas qu'au fil des ans, son poème allait faire le tour du monde. Quelques mois plus tard, Moore reçut pour le thé une tante qui habitait la petite ville de Troy, dans l'état de New York. Elle prit connaissance du poème et elle l'aimait tellement qu'elle demanda la permission d'en faire des copies. Le poème se retrouva dans les pages du Troy Sentinel quelques jours avant la Noël 1823, mais sans sa signature. D'année en année, de plus en plus de journaux et de magazines reproduisirent le poème à travers les États-Unis. En 1830, un graveur sur bois, Myron King, réalisa une première illustration de ce Saint Nicolas et de son équipage de huit rennes, exactement comme ils étaient décrits dans le poème de Moore, mais à un détail près: Saint Nicolas prenait la forme d'un petit lutin pas du tout bedonnant.

Moore reçut enfin le crédit de son oeuvre en 1837 lorsque son poème fut publié dans une anthologie intitulée «The New York Book of Poetry». En 1844, il l'ajouta à un recueil de ses oeuvres qu'il publiait.

Vers 1860, les illustrations accompagnant le poème se mirent à montrer le gros bonhomme pansu qu'on connaît aujourd'hui. C'est aussi vers cette époque qu'on l'habilla de ce costume rouge ourlé de fourrure qu'il arbore encore de nos jours. Et ce n'est que vers la fin du XIXe siècle que le personnage prit le nom de Santa Claus, notamment à cause de l'impact spectaculaire des campagnes publicitaires d'une nouvelle boisson à la mode, le Coca Cola, qui reprit à son compte la figure de bon vivant du père Noël.

En dépit de l'immense popularité de son poème, reproduit des millions de fois et traduit dans des dizaines de langues, Clément Clarke Moore n'en a jamais retiré un cent... Il avait au moins la satisfaction d'avoir réussi à répandre la joie et l'esprit de Noël sur des générations à venir.

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